Des résidus détournés de l’enfouissement grâce au CTTÉI

Ce texte est une reproduction d’un article de Sarah-Ève Charland publié dans l’édition en ligne du journal Les 2 Rives de Sorel-Tracy. Le CTTÉI est à l’origine de cette initiative. Il a en effet validé préalablement que les propriétés physico-chimiques du résidu de SO2 rencontraient les critères d’acceptation d’Agro-100. Les deux entreprises ont ensuite été mises en contact.

Les résidus de SO2 chez Rio Tinto seront récupérés pour créer une matière fertilisante

Crédit photo : Les 2 Rives

Les résidus de l’usine de récupération du dioxyde de souffre (SO2) de Rio Tinto Fer et Titane (RTFT) seront valorisés grâce une entente avec l’entreprise Agro-100. Cette démarche découle d’un effort concerté de réduction de l’empreinte écologique et de développement durable. L’usine de récupération de SO2 a été inaugurée en 2014, mais a été pleinement lancée en 2015. Elle permet de réduire les émissions de SO2. Les émissions de ce gaz sont récupérées et soumises à une réaction avec de la chaux hydratée.

« Ce procédé de captation implanté par RTFT engendre un produit contenant de la chaux résiduelle, enrichi de soufre, qui a le potentiel d’être un intermédiaire par excellence entre un engrais et un amendement », croit le président et chef de la direction d’Agro-100, Stéphane Beaucage. Il ajoute que cette orientation représente une avancée significative en matière de récupération de matière résiduelle destinée à soutenir la fertilisation des sols. L’entreprise a déposé un avis auprès du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques afin d’obtenir la certification du Bureau de normalisation du Québec. Elle espère acquérir cette certification cet automne.
Agro-100 est une entreprise spécialisée dans la recherche, la fabrication et la mise en marché d’intrants agricoles haute technologie qui valorisent l’utilisation des matières résiduelles fertilisantes.

Lire l’article original ici.

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