Toujours aussi proactive dans sa volonté d’implanter l’économie circulaire dans la région du Kamouraska, la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Kamouraska a obtenu une aide financière de 180 000 $ de RECYC-QUÉBEC dans le cadre de l’appel de propositions Transition vers l’économie circulaire (APTEC).
La SADC poursuit ainsi le déploiement de sa symbiose industrielle en accompagnant les industries, commerces et institutions (ICI) dans la création de synergies.
Déjà treize échanges de matières concrétisés
sur le territoire… 10 tonnes de matières non
enfouies et 9 tonnes de GES non émis!
Plus d’une centaine d’offres et de demandes de
matières, capacité et énergie déjà recensé
Résidus des uns, matières premières pour les autres? Très certainement. Mais mieux encore, une réelle optimisation de toutes les ressources d’un territoire : approvisionnements, gisements, équipements en dormance, transports, créneaux d’expertise, RH… La symbiose industrielle, par les synergies qu’elle crée entre les organisations, fait littéralement la chasse au gaspillage! Membre de Synergie Québec qui regroupe une quinzaine de symbioses au Québec, la SADC profite également de accompagnement et de l’expertise du Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI).
En intégrant un système de gestion
territoriale des matières résiduelles, la
symbiose industrielle permet de gérer en
amont les impacts environnementaux et
contribue à réduire les gaz à effet de serre en
favorisant les filières de proximité, les réseaux
complémentaires et l’efficacité énergétique.
C’est pourquoi nous avons le plaisir, en tant
que société d’État, de soutenir des projets
comme celui de la Société d’aide au
développement des collectivités
du Kamouraska!
Sonia Gagné, présidente-directrice générale intérimaire de RECYC-QUÉBEC
La SADC n’en est pas à ses premières initiatives en économie circulaire. En avril 2017, son premier Rendez-vous de l’Économie circulaire, en partenariat avec Co-éco, avait bien montré que les acteurs, relayeurs et entreprises de la région sont ouverts à explorer de nouveaux modèles d’affaires plus circulaires.
RETOMBÉES À PLUSIEURS NIVEAUX Le projet de Écochantier de Co-Éco et des Ateliers Mon Choix qui vise la restauration et la vente de matériaux patrimoniaux en témoigne. Restauration de deux portes anciennes, développement de compétences, transfert technique… tout ça, c’est carrément circulaire!